Arca Învierii a fost singura editură din România prezentă la eveniment.
Mai multe informatii pe portalul Orthodoxie.com, care a publicat alocuţiunea Editurii Arca Învierii susţinute în cadrul Zilelor Cărţii Ortodoxe în Franţa:
"L'édition orthodoxe en Roumanie", par Elena Dulgheru (lundi 12 mars 2012),
Les éditions Arca Invierii en Roumanie (vendredi, 30 mars 2012)
sau pe blogul Elenei Dulgheru:http: //www.elena-dulgheru.blogspot.ro/2012/01/zilele-cartii-ortodoxe-in-franta.html
Un reportaj de la Journées du livre orthodoxe en France, intitulat "Cărţile Ortodoxiei, în Inima Europei - pelerinaj parizian" a apărut în Ziarul Lumina de vineri 9 martie 2012 şi pe: http://elena-dulgheru.blogspot.ro/2012/03/cartile-ortodoxiei-in-inima-europei.html.
Ierom.Makarios evocând la Paris pe părinţii Cleopa şi Teofil Pârâian |
Alocuţiunea Editurii Arca Învierii susţinută în cadrul Zilelor Cărţii Ortodoxe de la Paris (2012):
L’édition orthodoxe en Roumanie
Instantaneu de la standul de cărţi |
L’un des phénomènes positifs qui ont suivi la Révolution roumaine de 1989, le résultat direct de la liberté de pensée et d'expression gagnée, fut l'émergence de nombreuses publications (livres et périodiques) chrétiennes orthodoxes. La liberté de l’Église, l’inauguration de nombreuses facultés de théologie ou le développement de celles qui existaient déjà, ainsi que l'enseignement de la religion dans les écoles, ont conduit à une demande accrue d’ouvrages théologiques et catéchétiques. La reprise de la création roumaine de la première partie du vingtième siècle, la redécouverte de la littérature théologique et catéchétique moderne et prémoderne (des XVIIIe-XIXe siècles) des pays roumains et du reste de l'espace traditionnel orthodoxe (principalement la Russie et la Grèce) étaient des objectifs immédiats, assumés avec enthousiasme par les nouvelles maisons d'édition.
A ces orientations a été ajoutée une attention accordée à la littérature théologique moderne occidentale (y compris des titres représentatifs de la pensée théologique catholique et protestante), surtout les écrits théologiques d'émigrés russes de la première moitié du XXe siècle autour de l'Institut Saint-Serge de Paris.
Aussi, le soutien de la création théologique roumaine, principalement par la publication intégrale de la Philocalie et de l’oeuvre du professeur Dumitru Stăniloae, aussi bien que la découverte de la considérable et variée littérature des prisons communistes - ont été des objectifs tout aussi importants, que les jeunes maisons d'édition orthodoxes ont assumés.
Donc, un grand nombre de traductions, notamment de la littérature théologique classique russe (des XVIIIe, XIXe, XXe), des théologiens grecs du XXe siècle et des théologiens occidentaux russes et des leurs disciples - étaient les principales orientations des éditeurs orthodoxes roumains.
Des maisons d’édition comme Anastasia, Deisis, Bizantină, Agapis, Sophia, Christiana se sont imposées depuis le début des années 1990, avec une présence active et riche dans la marché du livre. D’autres noms, aussi importants, comme Egumeniţa, Eikon, se sont ajoutés au début des années 2000.
Nous ne pouvons ignorer le phénomène des petites et très petites maisons d’édition, gérées par une seule personne (comme Roza Vânturilor, Ileana, Arca Învierii) – des initiatives personnelles de passionnés, motivées par l’intérêt de leur initiateur pour un domaine ou un auteur.
A cela il faut ajouter les collections théologiques lancées par les plus grands producteurs de livres (Humanitas, Nemira, Polirom, Vremea, Paralela 45), collections qui sont parues après la constatation du succès des premières – ce qui constitue une concurrence très dure pour les maisons d'édition orthodoxes. Certaines maisons d'édition orthodoxes ont disparu.
Au total, quelques dizaines de maisons d'édition de livres orthodoxes, fleurissantes dans la première décennie après la révolution, mais survivantes aussi dans un contexte de crise, offrent au public roumain plusieurs centaines de nouveaux titres par an.
Leur participation aux salons nationaux et internationaux du livre en Roumanie (Gaudeamus, Bookfest sont les plus importants) et leur active distribution nationale leur ont assuré une bonne et constante visibilité.
En 2000, un marché de livre orthodoxe a été inauguré à Sibiu, qui centralise pratiquement toute l’offre du livre orthodoxe et reste jusqu’à aujourd’hui le seul marché orthodoxe de Roumanie.
A ces orientations a été ajoutée une attention accordée à la littérature théologique moderne occidentale (y compris des titres représentatifs de la pensée théologique catholique et protestante), surtout les écrits théologiques d'émigrés russes de la première moitié du XXe siècle autour de l'Institut Saint-Serge de Paris.
Aussi, le soutien de la création théologique roumaine, principalement par la publication intégrale de la Philocalie et de l’oeuvre du professeur Dumitru Stăniloae, aussi bien que la découverte de la considérable et variée littérature des prisons communistes - ont été des objectifs tout aussi importants, que les jeunes maisons d'édition orthodoxes ont assumés.
Donc, un grand nombre de traductions, notamment de la littérature théologique classique russe (des XVIIIe, XIXe, XXe), des théologiens grecs du XXe siècle et des théologiens occidentaux russes et des leurs disciples - étaient les principales orientations des éditeurs orthodoxes roumains.
Des maisons d’édition comme Anastasia, Deisis, Bizantină, Agapis, Sophia, Christiana se sont imposées depuis le début des années 1990, avec une présence active et riche dans la marché du livre. D’autres noms, aussi importants, comme Egumeniţa, Eikon, se sont ajoutés au début des années 2000.
Nous ne pouvons ignorer le phénomène des petites et très petites maisons d’édition, gérées par une seule personne (comme Roza Vânturilor, Ileana, Arca Învierii) – des initiatives personnelles de passionnés, motivées par l’intérêt de leur initiateur pour un domaine ou un auteur.
A cela il faut ajouter les collections théologiques lancées par les plus grands producteurs de livres (Humanitas, Nemira, Polirom, Vremea, Paralela 45), collections qui sont parues après la constatation du succès des premières – ce qui constitue une concurrence très dure pour les maisons d'édition orthodoxes. Certaines maisons d'édition orthodoxes ont disparu.
Au total, quelques dizaines de maisons d'édition de livres orthodoxes, fleurissantes dans la première décennie après la révolution, mais survivantes aussi dans un contexte de crise, offrent au public roumain plusieurs centaines de nouveaux titres par an.
Leur participation aux salons nationaux et internationaux du livre en Roumanie (Gaudeamus, Bookfest sont les plus importants) et leur active distribution nationale leur ont assuré une bonne et constante visibilité.
En 2000, un marché de livre orthodoxe a été inauguré à Sibiu, qui centralise pratiquement toute l’offre du livre orthodoxe et reste jusqu’à aujourd’hui le seul marché orthodoxe de Roumanie.